Le téléphérique du Veyrier

Le téléphérique du Mont Veyrier

La fin d'un règne

C'est en 1928 que René Laydernier ( de la banque du même nom ) sollicita Auguste Fournier pour la réalisation du téléphérique, l'inauguration eu lieu le 29 Juillet 1934 pour le plus grand bonheur des Anneciens et des touristes. Avec un record annuel de 69050 voyageurs transportés en 1948, la fréquentation s'est stabilisé entre 35000 et 45000 passages dans les années 60. Cette installation, la 4ème en Savoie après l' Aiguille du Midi, le Brévent et Roche Brune à Mégève, transportait 25 personnes sur une portée de 1525 m. Il fallait 7 minutes pour franchir les 800m de dénivelé et arriver à la station supérieure qui était aussi un hôtel fréquenté par une clientèle de luxe à la belle époque. Devant le coût exorbitant de sa mise aux normes de sécurité, l'exploitation cessa en 1984 et c'est en 1988 que les installations furent cédées pour un Franc symbolique à la commune de Veyrier. Depuis cette date, le bâtiment laissé à l'abandon s'est vite dégradé et il aura fallu un accident mortel au printemps 1998 pour décider de sa démolition. Il est quand même regrettable que les politiques ( le Syndicat du Lac, le Département et la Région ) aient pu trouvé 1.5 millions de Francs pour la démolition de ce patrimoine local qui aurait pu connaître un autre sort compte tenu de son intérêt touristique.


La cabine	Les années fastes	Vue sur Annecy	Le départ

Ce printemps 1998 , une bande de copains décide de faire le fameux pique nique du téléphérique qui se déroule comme d'habitude sur la plate forme du somment avec une vue imprenable sur les montagnes environnantes. Et c'est lors de la descente de cette plate-forme qu'une jeune fille de 17 ans tombe dans le puit du passage des câbles et disparaît dans la falaise pour finir sa chute 300 m plus bas. Je vous raconte cette histoire, car cette jeune fille que je connaissait pour avoir fait un vol biplace en parapente quinze jour auparavant, est devenu l'héroïne malheureuse de cette double tragédie.


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C'est en 2001, que la Société Méditerranéenne de Démolition s'est vu confié la tache de démolir ces 315 m3 de béton armé. Munis de pic et de cisaille grand format, deux engins, hissés jusqu'à la plate-forme par une route forestière prolongée spécialement, ont débité la battisse en quelques jours. Une fois débarrassé de leur ferraille et concassé, les gravats ont comblés les irrégularités de la route forestière. Protégé de barrières, le site à été rendu au milieu naturel.