1492 découverte de l'alpinisme Le
7 novembre 1490, Charles VIII,
roi de France, se
rend à Notre-Dame d'Embrun pour y accomplir un vœu; il a 20 ans. Séduit
par ce Mont inascensibilis, il charge Antoine de Ville, seigneur de
Dompjumlien et de Beaupré en Lorraine, capitaine de Montélimar, d'en
effectuer l'ascension. Elle est préparée telle la prise d'une
forteresse. Antoine de Ville part avec huit hommes; parmi eux un «
échelleur du roi, un maître tailleur de pierre, un maître charpentier,
François de Bosco, aumônier, et un prédicateur du roi. Le sommet est
atteint le 26 juin 1492. Le
28 juin, Antoine de Ville fait prévenir le Parlement de Grenoble de son
exploit. Aussitôt, un huissier est dépêché à Clelles pour établir un
procès-verbal. Cependant, mise à part l'utilisation d'échelles, les
techniques d'ascension ne sont pas rapportées, pas plus que l'itinéraire
emprunté. « Obéissant aux ordres du roi, j'ai trouvé par subtils
moyens et engins, la façon de parvenir sur la montagne inaccessible, et
n'en partirai que je n'ai votre réponse, Je vous le fais savoir afin que le veuillez bien écrire
au roi, et lui ferez grand plaisir et à moi aussi. Il y a à monter une
demi-lieue par échelle et une lieue par d'autres chemins. C'est le plus beau lieu que vous vissiez
par-dessus le tout. j'y ai fait dire la messe par mon aumônier fait
planter trois croix aux cantons, et l'ai fait nommer et baptiser
Agulle-Fort. (...) Elle est couverte d'un bon pré dessus, et avons trouvé
une belle garenne de chamois qui jamais n'en pourront sortir (...). » Légendaire mont Aiguille Son
architecture singulière, son allure de sentinelle, sa réputation de
mont inaccessible ont forgé
au mont Aiguille une aura de mystère. Les peurs et les croyances ont peu
à peu donné forme aux légendes. Parmi celles-ci, les thèmes d'une présence
divine ou d'un vieux bouc, parfois décrit avec des cornes d'or, sont
vivaces. En 1535, François Rabelais, s'inspire de l'un de ces récits imaginaires
et écrit alors dans le Quart livre «Ce jour-là Pantagruel descendit
dans une île admirable entre toutes les antres (...) et pas beaucoup
moins inaccessible que le Mont du Dauphiné, ainsi nommé parce qu'il est
en forme de potiron, et que, de toute mémoire, personne n'a pu le
franchir, hors Doyac (..) lequel avec des engins mirifiques y monta et qui
trouva au-dessus un vieux bélier C'était à deviner qui l'avait
transporté là. |
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